exemples de maths liés à la santé (médecine)

Suite à la discussion de jeudi

on considère la fonction f définie et dérivable sur [0,5;15] f(t)= 1600/t -600/t^2
1) résoudre f(t)= 800 et f(t)= 1000
2) a)Déterminer la fonction dérivée de f et étudier le signe de f’ sur [0,5;15]
b) Dresser le tableau de variation sur cet intervalle
C) pour quelle valeur de t f est elle maximale?

Partie B
Un patient prend 1200 mg d’un médicament. on admet que cette quantité présente dans le sang du malade au delà de la première demi heure est donnée par f(t) avec t en heures pour 0,5< t< 15 ( ou égale)
1) a) au bout de combien de temps la quantité de médicament présente dans le sang est maximale?
Quel pourcentage de la quantité administrée représente la quantité maximale présente dans le sang
b) pendant combien de temps la quantité de médicament présente dans le sang est supérieure ou égale à 1000 mg?
c) pendant combien de temps la quantité de médicament présente dans le sang est comprise entre 800 et 1000mg?
2) Estimer graphiquement la quantité de médicament présente dans le sang au bout de 2h30
b) vérifier ce résultat par le calcul
3) on estime que ce médicament devient inefficace quand la quantité présente dans le sang est inférieure à 200 mg. par calcul au bout de combien de temps le médicament devient inefficace?

 

un autre corrigé ;-)

Télécharger (exemplecorrigefonction_medecine.pdf)

 

encore du second degré

humour maths      humour maths      humour mathsPi humour maths                                                    happy christmas humour maths   

le    prof de maths humour vous souhaite une merveilleuse année

Afficher l'image d'origine

Un mathématicien, un physicien, un informaticien et un littéraire sont devant un problème : montrer que tous les nombres impairs sont premiers.

Le mathématicien dit : « 3 est premier, 5 est premier, 7 est premier, 9 n’est pas premier, donc ça ne marche pas ».

Le physicien dit : « 3 est premier, 5 est premier, 7 est premier, donc en première approximation, ça marche ».

L’informaticien dit : « 3 est premier, 5 est premier, 7 est premier, 9 n’est pas premier, 9 n’est pas premier, 9 n’est pas premier, 9 n’est pas premier,… ».

Le littéraire dit : « C’est quoi, un nombre premier ? ».

Une pluie de météorite le 14 et 15 décembre

Géminides 2015 : belle pluie d’étoiles filantes à observer

On aime admirer les étoiles filantes . Celles de l’été, les Perséides, et aussi celles de l’hiver, les Géminides. Certes, de très nombreux autres essaims viennent brûler dans l’atmosphère tout au long de l’année, mais ces deux là sont les plus emblématiques et les plus facilement observables par tout un chacun car sans besoin d’autre chose que ses yeux. Cette année, comme les Perséides, les Géminides seront idéalement visibles grâce à la quasi absence de Lune. Petits conseils d’observation.
Quand voir les Géminides ?
Les dates, tout d’abord : deux nuits seront particulièrement propices pour apercevoir de nombreuses Géminides : la nuit du 13 au 14 décembre et la suivante : du 14 au 15 décembre. Le nombre de météores prévu devrait être de l’ordre de 120 par heure, soit un toutes les 30 secondes, un taux tout à fait intéressant. Rappelons en outre que cette pluie des Géminides comporte généralement deux pics d’intensité avec la particularité que les météores apparaissant avant le premier pic sont moins brillants que ceux apparaissant après. Cela est dû à la structure complexe du nuage de poussières que la Terre va traverser et qui a été produit par la désagrégation d’un astéroïde dont le plus gros résidu existe toujours et est nommé 3200 Phaeton (voir plus bas). Le premier nuage traversé est constitué de particules plus fines que le second, expliquant la différence de luminosité qu’ils produisent en se consumant dans la haute atmosphère.
Le maximum d’activité est prévu le 14 décembre exactement aux environs de 18h TU (19h heures française). Les météores visibles la première nuit (du 13 au 14) devraient ainsi être un peu moins brillants que ceux visibles la seconde nuit (du 14 au 15), mais leur nombre devrait être similaire dans les 24 heures entourant le maximum.
Où regarder ?
Cette pluie d’étoiles filantes a été nommée pluie des Géminides car son radiant, le point d’où semblent provenir les météores sur la voûte céleste, se situe dans la constellation des Gémeaux (Gemini). Cette constellation est facilement reconnaissable grâce notamment à sa proximité de la constellation d’Orion. Elle forme deux hommes qui se donnent la main, les deux gémeaux de la mythologie, Castor et Pollux, dont les noms ont été donnés aux deux étoiles principales de la constellation et qui sont les étoiles figurant la tête de nos deux frères. Le radiant des Géminides, du 13 au 15 décembre, se trouve presque exactement à la position de Castor (la tête du jumeau le plus en haut dans le ciel).
Ciel le 14 décembre 2015 à 23h

C’est en direction de l’Est-Sud-Est qu’il faudra plutôt regarder. Evitez de regarder en direction du Nord où vous en apercevrez moins. Mais il ne faut pas se focaliser non plus sur le radiant. Observez toutes les constellations faciles à reconnaître qui se trouvent autour de celle des Gémeaux : Le Cocher, son hexagone caractéristique et son étoile très brillante (Capella) vers le zénith, Orion et ses trois étoiles alignées formant son baudrier vers le Sud, ou le Lion vers l’Est.

Comment observer un maximum d’étoiles filantes, que ce soit le 13 décembre ou le 14 décembre ?
Comme vous l’avez compris, après les conditions météorologiques, l’ennemi numéro 2 est la lumière parasite, y compris la lumière de la Lune. Les météores peuvent parfois être très brillants, mais pour la plupart d’entre eux, ils sont tout de même assez faiblement lumineux. Il est donc indispensable de n’avoir aucune lumière artificielle à proximité de votre lieu d’observation, que ce soit des lumières d’habitations, de lampadaires, de voitures, etc… pour que votre œil puisse les distinguer.

Vous devrez d’ailleurs laisser un peu de temps à vos yeux pour s’habituer à l’obscurité, environ 15 à 30 minutes, puis en réduisant au maximum le recours à une lampe (si nécessaire préférez une lampe rouge ou orange plutôt qu’un écran de téléphone blanc/bleuté, qui nécessitera une nouvelle acclimatation à l’obscurité plus longue).

Pour pouvoir attraper un maximum d’étoiles filantes, la position d’observation compte aussi : il est préférable d’avoir le champ de vue la plus vaste possible sur la voûte céleste. Pour cela, dans une zone dégagée (une plaine plutôt qu’un forêt), je vous recommande non pas seulement une bonne chaise longue, mais carrément de vous allonger au sol. En tous cas, ne restez pas debout ni assis en vous tordant le cou, c’est une mauvaise idée, habillez vous très très chaudement (les chaussures comptent aussi!) et allongez vous en position de repos avec pourquoi pas de quoi grignoter, un thermos de café et une petite radio (qui ne fait pas de lumière).

N’hésitez pas à observer entre amis en jouant pourquoi pas à celui qui verra un maximum d’étoiles filantes ou de satellites…. Entre deux météores, vous pourrez observer tranquillement les constellations du ciel d’hiver, et par exemple Orion, où vous pourrez essayer de distinguer à l’oeil nu la grande nébuleuse, située légèrement en dessous des trois étoiles du baudrier. Vous verrez probablement passer des satellites, qu’il ne faut pas confondre avec des météores, les satellites ont un éclat constant et se déplacent à vitesse constante relativement lente durant plusieurs secondes, les météores, eux, sont très rapides et parfois très fugaces…

Si vous souhaitez prendre des photos, préférez l’objectif le plus petit (24 ou 35 mm), avec la plus grande ouverture possible (du genre f/2.8), avec un réglage sur ISO 800 ou plus. Utilisez un trépied et répétez de multiples poses de 30 s ou 1 minute, en espérant que la chance sera de votre côté et que vous capturerez un ou plusieurs bolides multicolores…

Une origine particulière
Les poussières qui sont à l’origine de la pluie des Géminides sont particulières. Elles arrivent dans l’atmosphère terrestre à une vitesse relativement faible : environ 30 km/s. Alors que la plupart des météores sont issus de poussières de comètes, comme les Perséides du mois d’août par exemple, les Géminides, elles, sont des résidus non pas d’une comète, mais d’un astéroïde, que l’on connait bien, qui s’appelle 3200 Phaeton.
L’astéroïde 3200 Phaeton imagé par STEREO en 2012 à son point le plus proche du Soleil, montrant une queue de poussières (NASA/STEREO)
Cet astéroïde a une taille de 5,1 km, et la Terre croise son orbite tous les ans à cette époque de l’année. 3200 Phaeton a une orbite allongée, il passe au plus près du Soleil tous les 1,4 an (à environ 20 millions de km du Soleil). Et en 2009, 2010 et 2012, on a pu observer que 3200 Phaeton se prenait presque pour une comète ! A sa plus faible distance du Soleil, on a pu le voir éjecter des quantités de poussières très importantes, laissant penser que la chaleur du Soleil le fracturait ou du moins produisait comme une sorte de dessèchement de sa surface, avec la production d’une petite queue de matière à la manière d’une comète.
Et 3200 Phaeton semble produire des petites éruptions périodiques également lorsqu’il est plus loin du Soleil dans son trajet orbital, ce qui fournit ces fameux petits grains de poussières que vous verrez brûler dans l’atmosphère très bientôt…
Très bon ciel à toutes et tous (et préparez votre longue liste de vœux peut être verrez vous le p) !

réponse à la question le mètre

En réponses aux questions pertinentes sur le mètre (un peu de culture)

 si vous voulez aller plus loin lire le livre de Ken Alder  “mesurer le monde” qui relate l’aventure de nos deux scientifiques ou le livre de Denis Guedj “Le Mètre du monde” (ces livres sont en poche ou en epub.) 

bonne lecture ou recherches :-D

pour les plus curieux et qui sait pour ouvrir la discussion sur le statut des erreurs dans la sciences en prévision de la terminale je vous joint cet excellentissime article de Mme Laurence Bianchini, Physicienne

Mesure du 1er mètre : une erreur qui changea le monde

Pendant la période agitée de la révolution française deux scientifiques, Méchain et Delambre, furent chargés par le gouvernement révolutionnaire de mesurer la circonférence de la Terre. A partir de cette mesure universelle, les scientifiques ont défini la base du système métrique aujourd’hui utilisé par plus de 95 % de la population mondiale. L’histoire de cette aventure scientifique de sept ans ponctuée d’évènements tragiques montre que la ténacité, la confiance en soi et les erreurs sont des paramètres souvent ignorés mais qui contribuent aussi à l’établissement des connaissances scientifiques.

 

Il y a quelques années, Ken Alder, professeur d’histoire des sciences à l’université de Northwestern près de Chicago, a retrouvé les notes écrites de ces deux scientifiques français. Ces manuscrits présumés disparus depuis longtemps se trouvaient pour l’un dans les archives de l’Observatoire de Paris, pour l’autre dans une bibliothèque de l’état de l’Utah aux Etats-Unis. Dans son livre « Mesurer le Monde, l’incroyable histoire de l’invention du mètre » publié en 2004, Ken Alder relate ce voyage tant historique que scientifique ponctué de tragédies humaines. Grâce à son regard d’épistémologue, nous redécouvrons la Science sous les traits d’une aventure avant tout humaine. L’histoire et le contexte social de ce récit proposent aussi de questionner certains ‘outils’ communs de notre quotidien comme le mètre, l’erreur et l’incertitude scientifique.

 

En 1792, Jean-Baptiste Delambre et Pierre Méchain, deux astronomes de renom, partirent de Paris dans deux directions opposées afin de mesurer la taille de la Terre. Le gouvernement révolutionnaire français (Convention Nationale) fraîchement élu leur avait confié la mission de mesurer précisément la partie du méridien terrestre reliant Dunkerque à Barcelone et passant par la capitale française. Dans quel but? Pour réformer le système de mesure « pour tous pour toujours ». Dans cette ambiance révolutionnaire, leur ambition était de transformer la vie du peuple français et de les libérer du joug social de la monarchie. La monnaie, le calendrier, la semaine de sept jours et même l’heure de 60 minutes n’y coupèrent pas. Ils avaient en outre besoin de définir une nouvelle unité unique afin d’harmoniser les systèmes de mesure et d’ouvrir le marché du commerce. « Lors de transactions, les gens dépendaient d’une tierce personne qui calculait les quantités qu’ils vendaient et achetaient. Condorcet aurait dit à propos du mètre que [je cite] : « Le peuple ne sera jamais libre tant que les gens ne pourront calculer.» A l’époque, il existait environ 250 000 unités de poids et de longueur : le pied, le point, le pouce, la ligne, la perche… Certaines différaient même d’une province à l’autre, souvent pour accommoder les intérêts des seigneurs locaux. D’ailleurs, la plupart des « cahiers de doléances » de l’époque demandaient l’établissement d’une unité de mesure unique.

 

The Borda circle was the instrument used by Delambre and Méchain to estimate the latitudes. source : Abbé J. Loridan, Voyages des Astronomes français à la recherche de la figure de la terre et de ses dimensions
Borda circle and triangulation

 

La mission de ces deux astronomes avait donc une importance philosophique et éthique. Dans son livre, Ken Alder décrit le voyage des deux hommes, les difficultés qu’ils durent surmonter, les rencontres effectuées… Alors qu’ils gravissaient avec d’étranges instruments des volcans éteints, des tours d’églises et de cathédrales, les obstacles que les hommes leur opposèrent furent les plus contraignants. Ils ont été parfois emprisonnés et accusés d’être des espions, des royalistes ou des sorciers. Lors de son périple, Méchain fut aussi grièvement blessé. Lorsque Ken Alder parcouru les notes des deux scientifiques, il découvrit un élément des plus surprenants. Méchain séjournait à Barcelone dont il venait de mesurer la latitude lorsque, le 7 Mars 1793, l’Espagne déclara la guerre à la France. Méchain fut alors sommé de rester sur la péninsule ibérique. Il mit à profit cette détention pour recalculer la latitude de la ville catalane. Malheureusement pour lui, sa seconde mesure ne coïncidait pas avec la première. Il ne put par la suite jamais renouveler cette mesure et rentra en France dans un état de stress qui vira à la dépression. Le moral de cet homme intègre en fut affecté au point de ne plus vouloir finir la mission qui lui avait été confiée. Il refusa de rendre publiques ses mesures.

Delambre

Jean-Baptiste Delambre, French mathematician and astronomer. source : Wikipédia

 

« Méchain ne possédait aucun concept pour évaluer les erreurs scientifiques. Il savait que les mesures n’étaient jamais parfaites mais les scientifiques de l’époque ne pouvaient pas faire la distinction entre précision et exactitude. Il pensait avoir fait une erreur qu’il considérait comme une défaillance morale, » explique Alder. Finalement, Méchain dévoila son premier lot de mesure mais garda le silence sur les secondes mesures. Le mètre fut ainsi calculé comme étant une fraction (un dix millionième) de la distance entre le Pôle Nord et l’Equateur.* Ceci fut effectué par le plus important rassemblement de scientifiques de l’époque dont Laplace, Legendre et Lagrange. Ceci fut certainement le premier congrès scientifique international de l’histoire des sciences. Un mètre-étalon en platine fut alors fabriqué pour servir de référence pour un système de mesure universel. Après la Révolution, Napoléon Bonaparte aurait dit à propos du mètre : « Les conquêtes viennent et repartent mais ceci perdurera. »

 C’est une petite note manuscrite rédigée par Delambre dans le carnet de Méchain, après la mort de celui-ci, qui permit la découverte de l’erreur commise dans son calcul de la latitude de Barcelone. « Delambre, explique Alder, a écrit dans la marge qu’il avait choisi une des deux versions des données de Méchain mais qu’il n’en informerait pas le public car il n’avait pas besoin de le savoir. »

 “Parce qu’après tout, est-ce important si cette mesure est fausse ? Le mètre peut-il être faux ?”

En découvrant cette erreur, nous pouvons questionner l’intérêt du voyage des deux scientifiques. Dans son ouvrage, Ken Alder nous livre une réponse contemporaine à cette interrogation. Car en effet, il semblerait que cette période ait vu l’éclosion de nouveaux concepts scientifiques en lien avec cette histoire. Les scientifiques ont par exemple réalisé que la Terre n’était pas une sphère parfaite et qu’elle était aussi plus petite que prévu.

 

Pierre Méchain, French astronomer. source : Stoyan R. et al. Atlas of the Messier Objects: Highlights of the Deep Sky

 

Après la mort de Méchain, Delambre prit possession de ces carnets. Il fit alors face à un sérieux dilemme. Mais entre-temps, des mathématiciens comme Legendre et Gauss avaient développé de nouvelles méthodes pour traiter les données, notamment la « méthode des moindres carrés » qui permet de comparer des données expérimentales entachées d’erreurs de mesure à un modèle mathématique. Cette méthode permet de minimiser l’impact des imprécisions d’une mesure. L’expédition pour ‘la mesure de la Terre’ a ainsi accentué l’importance de la méthode scientifique à une époque où les statistiques n’existaient pas encore. Le hasard joue en effet souvent un rôle prépondérant dans la découverte scientifique . Cette entreprise généra plusieurs avancées scientifiques majeures. Elle servit aussi d’outil politique efficace. Elle permit de modifier la manière de penser des gens et prépara une nouvelle ère du commerce ouvert et international.

Ken Alder évoque un exemple frappant : « En 1999, la NASA a perdu son orbiteur Mars Climate. Il semblerait que la cause de cet accident soit une discordance entre les unités de longueur utilisées par deux équipes travaillant sur le projet. Le système de contrôle des erreurs a échoué dans la détection de celle-ci et l’orbiteur a foncé à grande vitesse contre la surface de Mars. » Depuis 1983, le mètre est défini comme « la distance parcourue par la lumière dans le vide pendant une durée de temps de 1/299 792 456ième de seconde. » Mais il est resté plus court de 0.2 millimètre que le dix millionième d’un quart de méridien du mètre ‘initial’. Il existe donc une erreur scientifique historique qui fait encore aujourd’hui part de notre système de longueur. Une découverte scientifique n’est jamais aussi simple qu’elle le paraît. Elle est construite à partir d’approximations et d’erreurs. Avec cette notion, nous prenons alors conscience que tout ce qui pour nous est un standard, ne l’est pas forcément, ou ne l’a pas toujours été.

Le livre de Ken Alder a été traduit en de nombreuses langues dont le français (voir l’encadré ci-dessous). Il a reçu de nombreux prix et des critiques très positives de la part de la Société de l’Histoire des Sciences et des revues littéraires.

* Finalement, les scientifiques en charge de la définition du mètre choisirent d’utiliser des mesures d’un méridien plus long effectuées 50 ans auparavant. En effet, si la Terre n’est pas sphérique, les méridiens diffèrent alors tous. Ainsi, plus la mesure sera longue plus elle sera précise et meilleure sera l’approximation faite.