Des métiers pour les matheuses et matheux (source ONISEP)

Quels métiers pour les matheuses et les matheux ?

Des carrières pour les filles et les garçons fans de mathématiques

Publication : décembre 2014

Compter, mesurer, dénombrer : certaines activités professionnelles, comme les statistiques, la comptabilité ou l’enseignement, font spontanément appel à des opérations apprises en cours de mathématiques … Reste que le panel des professions accessibles aux élèves doué(e)s pour les chiffres est plus vaste que l’on ne le pense. Tour d’horizon des secteurs qui comptent sur les maths !

Quels métiers pour les matheuses et les matheux ?

Enseignement / recherche

Quand on parle de mathématiques, l’enseignement de la discipline est un débouché évident. Il est possible de devenir professeur(e) de mathématiques dans un collège ou un lycée ou maître-assistant de conférence dans une école d’ingénieur ou à l’Université. Dans les années à venir, professorat et recherche resteront créateurs de nombreux emplois. Au concours du CAPES de mathématiques, tous les postes n’ont pas été pourvus en 2014.

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La recherche en mathématiques est, quant à elle, au centre d’enjeux forts passionnants : trouver de nouveaux outils et concepts pour aider à la résolution de problèmes liés à l’environnement (mesure l’impact de l’effet de serre), au développement durable, à l’énergie, à l’astronomie ou à la climatologie (prévision des risques climatiques comme les cyclones ou les tsunamis…). Les jeunes mathématiciens ou mathématiciennes se retrouvent majoritairement dans 2 fonctions : les études R&D et l’informatique.

Voir la fiche secteur : Recherche

Informatique

Près d’un quart des matheux et matheuses diplômé(e)s du supérieur travaillent dans l’informatique. Les applications informatiques demandent en effet des connaissances en mathématiques de plus en plus poussées pour les calculs formels et la visualisation graphique par exemple. La double compétence mathématiques-informatique est, de ce fait, de plus en plus prisée.

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Finance / Banque

De nos jours, les secteurs marchands et les grands noms de la finance ne peuvent se passer d’expert(e)s qui gardent les yeux rivés sur la conjoncture économique. A l’aide de savants calculs, ces pros basent leurs prévisions sur l’étude des marchés et de la concurrence pour optimiser les décisions et les investissements d’un organisme public ou d’une entreprise. Leur leitmotiv : maîtriser les risques et générer un maximum de profits. La majorité des jeunes diplômé(e)s de mathématiques employé(e)s dans le privé ont trouvé un poste dans les banques et les sociétés d’assurances. Ils/elles peuvent également remplir les missions de contrôleur de gestion en entreprise, d’auditeur financier ou comptable au sein d’une entreprise, un cabinet comptable ou d’audit.

Voir la fiche secteur :  Banque et assurance ;  Audit-Gestion-Comptabilité

Santé/ pharmacie

Les biostatisticiens et biostatisticiennes sont également sollicité(e)s par les médecins et professionnels de santé pour l’optimisation des traitements, pour le séquençage du génome, l’imagerie médicale, ou l’analyse des tests en laboratoire… Les outils de probabilités sont utilisés pour des recherches sur les évolutions prévisibles de cancers ou d’autres maladies.

Voir la fiche secteur : Industries chimiques et pharmaceutiques

Industrie

En dehors du domaine de l’enseignement, l’industrie offre aux mathématiciens et mathématiciennes un éventail ouvert de métiers dans de nombreux secteurs d’activité tels que l’informatique, la pharmacie, l’espace, le transport. Les industries de hautes technologies ne boudent pas non plus ces profils. Ces secteurs doivent effectuer des calculs “lourds” sur ordinateur pour simuler des phénomènes complexes répondant à des lois physiques. Parmi ceux-ci, on citera l’aéronautique (prévoir les conséquences de la foudre sur un avion), l’aérospatiale (modélisation de la trajectoire optimale d’une sonde), l’automobile (simuler des chocs d’accident et leurs conséquences en termes de dommages corporels), l’énergie (simulation d’une explosion atomique), etc.

Les compétences des jeunes diplômé(e)s en mathématiques et informatique sont également recherchées pour la résolution de problèmes logistiques divers (optimisation des ateliers de production, contrôle qualité, prévision des coûts…).

Voir les fiches secteur :  Construction navale, aéronautique et ferroviaire ; Automobile ; Énergie ; Logistique et transports ; Mécanique

Télécommunication/ réseaux

Le secteur des nouvelles technologies de l’information et de la communication fait appel aux connaissances mathématiques pour la transmission et la sécurisation de flux de messages ou d’images à distance, sur réseaux informatiques ou par signaux radio. La précision des calculs est également essentielle à la fabrication de toute carte à puce aujourd’hui présente dans les téléphones portables, mais aussi les cartes bancaires ou les appareils photos numériques…

Voir la fiche secteur :  Informatique et télécoms

Conseil / intelligence économique

Les outils statistiques sont très sollicités pour la construction de bases de données et l’exploitation pertinente de ces bases en vue de créer de l’information décisionnelle. C’est en ce sens, que les sociétés d’assurance, les instituts de sondage, les entreprises de services du numérique (ESN), et les services marketing des grandes entreprises s’appuient sur les compétences des mathématiciens et mathématiciennes (métiers émergents de l’analyse de données “data”).

Ces profils sont également appréciés pour mesurer l’audience des médias ou évaluer une stratégie marketing à partir des chiffres de ventes

Voir la fiche secteur : Audit, conseil, comptabilité

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